La définition du mot « sauvage » peut se comprendre de deux façons. La première, celle que nous expérimentons le plus souvent et avec bonheur est la suivante : qui vit en liberté dans la nature !
Bien évidemment, les éléments et la température de l’air ne nous permette pas de le pratiquer tout au long de l’année ! Nous ne sommes ni assez poilus ni assez endurants pour cela…
Depuis quelques années nous arpentons le Sanetsch en tous sens et surtout hors des chemins balisés ! Les richesses géomorphologiques des «Lapiaz» sont une des raisons pour laquelle nous nous risquons, à chaque fois, sur d’autres tracés. Au creux des formations calcaires se révèlent de magnifiques jardins de fleurs sauvages: Aster des Alpes, Edelweiss, Pédiculaire, Driade, Silène acaule, pour n’en citer que quelque-unes.
Les lacs issus de la fonte des neiges font partie intégrante de nos expérimentations «sauvages» ! Ils nous tendent les bras et à une certaine température on s’y trempe sans trop d’hésitation. Parfois il nous faut un peu plus de témérité et c’est le souffle court, mais requinqués à bloc, que nous nous séchons au soleil. Bref, le Sanetsch mérite d’être parcouru avec une âme d’enfant. Entre prudence, expérimentation et admiration il y a de la place pour entendre, parfois tout proche, le raclement rauque et un peu lugubre du Lagopède Alpin.
Ps: la deuxième définition est celle-ci : primitif (s’oppose à civilisé). Il est possible d’expérimenter la première sans adhérer à la seconde 😉